Madame, Monsieur, chers amis,
Le conseil d’administration de l’association vous présente ses meilleurs voeux de bonheur et de réussite pour 2023 !
L’an prochain, comme depuis bientôt 15 ans, nous continuerons, avec votre appui et votre engagement, à mener ensemble notre action pour les élèves de l’île de Mar Lodj et leurs enseignants. La persévérance est la raison première de nos réussites et nous permet une action la plus adaptée aux contraintes et aux attentes de nos partenaires des écoles et établissements publics d’éducation.
La dernière mission qui s’est déroulée tout récemment vient de se terminer et les enseignements bénéfiques à tirer de celle-ci sont le signe que notre implantation et notre action sont reconnues par tous les acteurs publics de l’éducation.
Nous avons d’ailleurs à nous montrer convaincants car l’école publique est en concurrence de plus en plus vive avec le secteur privé confessionnel qui s’installe, année après année, dans les villages de l’île. Ainsi, depuis la dernière rentrée d’ octobre, une troisième école coranique a ouvert à Mar Fafaco faisant perdre une quarantaine d’élèves aux écoles publiques de ce village. Nous accorderons une attention particulière à ces deux écoles à l’avenir, afin de les rendre les plus attractives possibles.
En quatre ans, le nombre d’élèves des écoles publiques de l’île est passé de 1000 environ à 840 aujourd’hui.
Notre correspondant Moustapha Diouf – qui a fait un travail remarquable début octobre en coordonnant les livraisons avec les fournisseurs- et les autres directeurs n’ont émis aucune réclamation quant aux quantités livrées ou leur qualité. Moustapha, à notre demande, avait aussi organisé une réunion de présentation de notre action, à l’aide d’un petit montage, auprès des familles de Marlodj. Plus de quarante parents étaient présents. Cette réunion sera reconduite dans les autres villages de l’île lors de la prochaine mission de printemps.
L’accent mis depuis trois ans sur l’achat de livres et de manuels commence à porter ses fruits et les besoins vont probablement diminuer l’an prochain, hormis le réassortiment des livres usagés et ceux qui ne répondront plus aux éventuels nouveaux programmes.
Nous avons tenu une réunion avec tous les directeurs, comme nous le faisons depuis deux ans. Ce fut l’occasion d’échanger en toute transparence.
Il est ressorti de cette rencontre que les besoins en matériel informatique (ordinateurs notamment) étaient désormais très importants pour adapter les pratiques pédagogiques aux exigences nouvelles, notamment celles de l’inspection. Un équipement programmé sur un an ou deux est donc envisageable dès l’an prochain. Il est à noter qu’un directeur travaille déjà avec son ordinateur portable personnel. Nous reviendrons sur ce sujet lors des prochains mois lors de l’élaboration du budget prévisionnel.
Nous avons aussi rencontré le directeur du Centre de Formation Professionnelle (CFP) de Diofior avec lequel nous travaillons depuis quatre ans pour des formations CAP/BEP. Finalement après de nombreux échanges avec le CFP et grâce aux recettes importantes reçues des écoles en juin avec les courses solidaires, nous avons décidé de prendre en charge la scolarité de 10 élèves en 1ère année au lieu de 5 les années passées. Cette aide sera bien entendu assumée durant les 3 ans de scolarité requis. Celle-ci représente les frais d’inscription, une aide à la mobilité et un kit pédagogique comportant les outils nécessaires à l’apprentissage (maçonnerie, horticulture, électricité, restauration)
Les élèves en échec sont orientés après une classe de 4ème ou 3ème par le collège de Marfafaco et le lycée de Marsoulou. Le principal et le proviseur se montrent très attentifs aux solutions proposées par l’association, avant de convaincre les familles que la réussite est possible.
Nous avons aussi rencontré le nouvel inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de la circonscription à qui nous avons exposé les caractéristiques de l’association.
Enfin, un projet d’électrification générale de l’île est en cours et pourrait dès l’an prochain bénéficier aux habitants, en remplaçant l’électricité individuelle solaire que quelques uns ont installée.